Gayot de Pitaval, dans L’Art
d’orner l’esprit en l’amusant, Paris, chez
Briasson, 1738, tome I page 15, écrivait :
« Le Cardinal de
Richelieu s’étant laissé gagner par des
Partisans, fit rendre un Edit, qui mit un
Impôt sur les Fontaines : un Poëte
animé contre les Partisans, donna un libre
essor à sa veine sur cette taxe. »
Ajoutons que la pièce avait
été publiée dans Recueil de pièces
curieuses et nouvelles, tant en Prose
qu'en Vers, La Haye, chez
Adrian Moetjens, 1695, tome III, première
partie, page 252, sous le titre Sur
l’impôt que l’on a mis sur les Eaux.
Bouchez, Nayades, vos
Fontaines,
Cessez d’embellir nos
plaines
Par le crystal de vos
ruisseaux ;
On vous a déclaré la
guerre,
Faites rentrer toutes vos
eaux
Jusques au centre de la
terre.
Les Muses, ces Nymphes si
pures,
Ont feint dans leurs vives
figures,
Que tous vos flots étoient
d’argent ;
On prend la figure à la
lettre :
À la taxe il les faut
soumettre,
Dit aussi-tôt le
Partisan ;
Au moins quand Dieu qui
vous fit naître,
Vous ordonne encor de
paroître
Malgré l’Edit fait contre
vous :
Dans cette triste
conjoncture
On vous traite bien mieux
que nous ;
Car on vous permet le
murmure.
Ajoutons que la pièce avait
été publiée dans Recueil de pièces
curieuses et nouvelles, tant en Prose
qu'en Vers, La Haye, chez
Adrian Moetjens, 1695, tome III, première
partie, page 252, sous le titre Sur
l’impôt que l’on a mis sur les Eaux.