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Les vacances peuvent être l’occasion
de (re)lire Balzac. On tombe, ainsi, dans La
Maison Nucingen (La
Comédie humaine, Gallimard, Bibliothèque
de la Pléiade, t. VI,
p. 340), sur ce
passage :
« La
question est très ancienne, elle fut
le grand mot du fameux duel à mort
entre la Châtaigneraie et Jarnac.
Jarnac était accusé d’être en bon
termes avec sa belle-mère, qui
fournissait au faste du trop aimé
gendre. […] Par dévouement pour le roi
Henri II, qui s’était permis
cette médisance, la Châtaigneraie la
prit sur son compte ; de là ce
duel qui a enrichi la langue française
de l’expression : coup
de Jarnac. »
Chez Balzac, la référence
nourrit un échange entre journalistes
amateurs de potins à propos de Rastignac qui
s'était fait entretenir comme une femme
légère par Delphine, la femme du richissime
baron de Nucingen. Chez Plein Chant, la
réimpression du livre d'Alfred Franklin,
administrateur de la bibliothèque
Mazarine en 1885, Le
duel de Jarnac et de La
Châtaigneraie d'après une
relation contemporaine et officielle,
vous
apprendra tout ce qu'il faut savoir sur
les circonstances du « coup de
Jarnac ».
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