M. Plaisantin disait un jour
qu'il avoit vu une compagnie de six joueurs qui
gagnaient tous en même temps. Cela ne se peut, dit
l'abbé Tise, car un joueur ne peut gagner que lorsque
l'autre perd — vous auriez raison, reprit Plaisantin,
si je parlois de gens qui eussent joué aux cartes ou
au trictrac, mais je parle de joueurs de vielle ou de
violon.
|
On demandoit à un homme à quoi
servent les ballons ; il répondit : Les bas
longs servent à chausser de grandes jambes.
|
On disoit à un paysan que dans une
certaine famille il y avoit eu des vice-rois, des
vices-amiraux et des vice-légats, etc. Ah !
ah ! dit le rustre je vois bien qu’il y a eu là
dedana toutes sortes de vices.
|
Sur l’air : des Fraises, ou, Jardinier ne vois-tu pas. Par M. Collé. Parlez d’amour à
Médor, |
l |
Par le même.
L’Arétin et Meursius,
|
L’abbé Tise vouloit un
jour se moquer de M. Plaisantin, qui lui répliqua de
cette manière : Si vous n’avez pas de science
comme quatre, vous avez au moins de l’esprit comme un
(commun).
|